L’Atelier A3 a rencontré les étudiants au LTAA Auguste Renoir lors des Portes ouvertes. Super accueil des élèves et de leurs profs ! Et des travaux pleins de promesse.
Autour de l’exposition « Ne les laissez pas lire ! », la BNF organise une conférence en présence des autrices-illustratrices Agnès Rosenstiehl et Katy Couprie.
17… 17… 17 beaux projets !! Tous susceptibles d’être gagnants !! Le débat fut âpre mais bienveillant. Après des discussions riches et intenses pour départager les 17 albums, ça y est : nous pouvons annoncer les 3 titres gagnants !!
Aurélie Guillerey et Rémi Saillard vous présentent…
1er prix : Icare, d’Armelle Namur
Le jury a salué le parti-pris très fort du graphisme que nous a proposé Armelle Namur. Dès la couverture, on est bousculé et intrigué par la confrontation entre la référence mythologique et la modernité de l’illustration. Étrange, le récit se déploie aisément et ouvre l’imaginaire de l’enfant grâce à une extrême simplicité formelle.
Pour en découvrir encore plus sur Armelle Namur, c’est ici.
2e prix : La chaussette, de Talya Ventura
Parce que l’album de Talya Ventura s’empare du quotidien non sans une certaine dérision, le jury s’est amusé de cette histoire simple, efficace et rigolote. Variations des plans, des cadrages, mélange des techniques… la liberté formelle de l’album apporte beaucoup d’énergie.
C’est sous forme de plusieurs strips qu’Agathe Plunian nous raconte son histoire. Cette forme narrative est efficace, fluide ; cela permet un rythme rapide, syncopé, presque cocasse. D’ailleurs, l’humour n’est jamais loin et on enchaîne avec plaisir les déboires de Poussin. Cet album remporte par ailleurs le prix du public, composé de tous les professionnels des éditions Nathan Jeunesse et Syros.
Pour participer aux prochaines Puces de l’Illustration en décembre 2019, vous avez jusqu’au 30 septembre pour envoyer votre portefolio au Campus Fonderie de l’Image !
Le noir, non seulement c’est beau, mais en plus c’est essentiel !
Parce que le noir 100% parait fade, on est souvent tenté de pousser au maximum le pourcentage de chaque teinte de la quadri. Avec un noir à 400%, on est certain d’obtenir une teinte dense, soutenue, parfaite.
Mais, c’est sans compter la capacité d’absorption des papiers.
Selon qu’on imprime sur du papier couché ou sur de l’offset, le papier aura une tolérance à ne pas dépasser. Le risque ? Maculage, temps de séchage… Tu peux relire nos infos sur ce sujet ici.
• Alors, comment composer le noir ?
Voici le conseil de Rodolphe, fabricant de livres jeunesse : Pour obtenir un noir dense et uniforme, il faut appliquer un soutien. Ce soutien consiste à ajouter une deuxième couleur, en l’occurrence une trame de cyan à 30 % maximum sur l’ensemble de l’à-plat noir. Pour les couleurs en tradi, quelques gouttes de bleu dans l’encre noire soutiendront le noir de la même façon.
Certains illustrateurs·trices trouvent que cette option “refroidit” le noir. Ils doublent voire triplent le soutien avec le magenta et le jaune.
Sais-tu reconnaitre la composition de chacun de ces noirs ? N 100 // N 100 + C30 // N 100 + C30 + M30 // N 100 + C30 + M30 + Y30
À toi de te faire ton noir, plus chaud, plus froid, plus neutre, mais toujours en pensant aux limites du papier.